Attention les yeux, cette Brabus démoniaque ne tient plus de la classe G que le nom. Ou presque, la base est une classe G mais le reste tient de la technologie extraterrestre ! Plutôt des idées farfelues des ingénieurs de chez Brabus. La crawler, c’est un super-buggy sur base de G63 et qui ne développe « que » 900 chevaux.
Attention OVNI
Et dire qu’en temps normal, une Brabus est déjà un monstre mécanique sans nom. Mais avec la Brabus Crawler, le préparateur allemand pousse la folie du génie créatif à son summum. La 900 Crawler est un engin qui a été conçu pour marquer les 45 ans de Brabus. Et pour marquer le coup, c’est réussi : 15 exemplaires en tout et pour tout, châssis tubulaire ultrarigide, V8 AMG porté à une cylindrée de 4,5 litres pour 1250 Nm de couple et une puissance de 900 chevaux. Bref, une routine pour Brabus.
Bien évidemment, ce monstre n’est pas homologué pour la route. La carrosserie est réduite à sa plus simple expression : de la fibre de carbone partout et un «toit » qui est posé telle une fleur sur la cage du châssis. Et puis c’est tout. Pour vous rappeler que c’est bien une classe G elle en a gardé la face avant. Un clin d’œil appuyé pour ne pas offusquer les puristes de la marque. Eux qui ne jurent que par le 6×6. Une voiture à découvrir en détail sur le site Guide Auto.
Une mécanique de martien
Et comme à son habitude, les gars de chez Brabus se sont également lâchés sur la mécanique : transmission intégrale (une évidence), boite automatique à neuf rapports, une garde au sol gigantesque de 53cm et des suspensions réglables autorisant un débattement de 16cm. Une dinguerie mécanique on vous dit. Mention inutile, mais gratifiante à souhait : le V8 est un biturbo d’origine.
Pas question de parler d’intérieur sur la Crawler. Pourquoi ? Car elle n’en possède tout simplement pas. Du moins pas comme vous l’imaginez : la voiture ne possède pas de portes, vous prenez place directement sur quatre baquets en carbone signé Recaro. La couleur traditionnelle de chez Brabus est de la partie (rouge silvertex). Autres vestiges de la classe G, la planche de bord digital et le volant. Le prix de l’engin n’est qu’un « minuscule » détail : un chèque de 750.000 euros suffira largement.