Sur les traces d’une légende : La Bugatti Atlantic
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Sur les traces d’une légende : La Bugatti Atlantic

Si l’on devait accorder une apparence, un visage au mot « précieux », dans le monde de la mécanique ce sera surement celui de la Bugatti Type 57 SC Atlantic. Une voiture légendaire, une rareté sur quatre roues et une histoire tout aussi passionnante. Car des Types 57 SC, l’histoire n’en a recensé que quatre exemplaires dans le monde. Un modèle coupé, qui possède une notoriété largement au-dessus de ses autres modèles phares de la marque. Trois sont entre de bonnes mains, et la 4e ? Tout le monde est à sa recherche depuis 80 ans.

La voiture selon Bugatti

Ce coupé légendaire c’est l’essence même de la qualité, de l’élégance et de la puissance. Un modèle très rare, un modèle qui servit de base aux autres créations de la marque française. La SC 57, c’est le fruit de l’imagination de Jean Bugatti. Dans un souci de moderniser les standards de la marque à l’époque, il a conçu un modèle qui servira de base aux voitures de série, mais également aux voitures de course. Mais la SC 57 n’est devenue la SC 57 qu’après plusieurs variantes associées à plusieurs motorisations (cabriolets, deux portes, coupé). Le type 57 a connu pas moins de 800 exemplaires.

Mais celle qui a retenu l’attention de tout le monde à l’époque, c’était bien la version coupée qui a fait sensation. Le coupé Atalante deviendra le coupé Atlantic elle-même dérivée du concept Aérolithe. Ce modèle porte un numéro de châssis très particulier, la 57104. La particularité de la voiture réside dans le fait que la carrosserie entière est faite avec un alliage de magnésium et d’aluminium. L’élektron étant impossible à souder, Jean Bugatti a recours à des rivets pour assembler le tout, d’où les origines de la crête de l’Atlantic. Une histoire à suivre sur ce site d’actualités auto.

Trois exemplaires livrés

Comme l’Atlantic est fait à la main, trois exemplaires furent réalisés. Tous trouvèrent rapidement des propriétaires. Le premier modèle porte le numéro de châssis 57 374 et appartenait au banquier anglais Victor Rothschild. La bête était animé d’un moteur 8 cylindres en ligne qui délivre 200ch. À l’époque c’était une tuerie de l’industrie automobile. Sa vitesse de pointe ? 200km/h et en 1936 s’il vous plait. La troisième exemplaire porte le numéro de châssis 57 473 et était livré à un français, Jacques Holzschuh la deuxième voiture a été détruite en étant bloqué à un passage à niveau, emportant la vie de son propriétaire.

Des années après cet accident néanmoins, la voiture fut restaurée. La deuxième SC 57 Atlantic était celle de Jean Bugatti, avec le numéro de châssis 57 453. Cette Atlantic était noir et avait des portes plus basses que les autres et un pare-chocs avant. C’était « La voiture noire », et depuis 1938 personne n’a su où était passé ce modèle. Depuis, les recherches vont bon train. Aujourd’hui, le prix de la voiture avoisinerait les 100 millions d’euros.

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